VOTRE AVENIR
- Pardon, Madame, on m'a dit qu'il y avait par ici une voyante. Pourriez-vous m'indiquer où elle habite ?
C'est ainsi que je fus abordée, un matin de mai, en me rendant à mon travail. On devinait de l'angoisse dans cette voix. Je m'arrêtai. Le visage crispé de la jeune femme qui m'interrogeait trahissait son désarroi.
- Oui, je connais quelqu'un qui explique le passé, le présent et l'avenir sans erreur ...
Son regard me suppliait de continuer :
Celui qui dévoile l'avenir, le seul, c'est Dieu !... Voulez-vous savoir ce qu'il a à vous dire ?

Nous nous assîmes un instant sur un banc, à l'écart du passage.

- Vous êtes malheureuse. Vous courez pour trouver de l'aide à tout prix. Et voilà, c'est Dieu qui vient au-devant de vous. Notre rencontre n'est pas le fait du hasard. C'est Lui qui l'a voulue pour vous dire qu'il connaît votre peine. Il est très sensible à votre détresse. Il a d'abord pour vous un message de consolation. Ce que vous avez besoin de savoir au sujet de l'avenir, il vous le dira aussi. Et c'est Lui qui vous viendra en aide pour surmonter vos difficultés. Comment s'adressera-t-il à vous ? Par Jésus Christ, et par la Bible, sa Parole. Avez-vous déjà lu la Bible ?

- Non ... J'en ai bien une à la maison, mais je ne l'ai pas lue.

- Alors il faut vite l'ouvrir. C'est là que vous trouverez Jésus Christ, celui qui donne la tranquillité d'esprit.

Il y a, dans la Bible, l'histoire d'une femme malheureuse qui venait chercher de l'eau au puits à une heure où elle espérait ne rencontrer personne. Or Jésus, fatigué d'un long chemin, venait de s'y asseoir. Et ce n'était pas non plus par hasard. Il était là pour lui apporter le moyen de sortir de son malheur et pour éclairer son avenir.

Il connaissait sa soif de vrai bonheur. Il lui fit comprendre qu'elle aurait de nouveau soif en buvant de "l'eau" de ce monde : plaisirs de la vie, sagesse des hommes, pronostics des voyantes et autres prophétesses ... Mais Lui, Jésus, le don de Dieu aux hommes désemparés, annonçait à la Samaritaine : "Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus soif à jamais." (Jean ch. 4 v. 14). Vous entendez en recevant la vie de Dieu, son amour et sa paix !

Pour posséder cette paix, il faut apprendre une autre leçon. Cette personne qu'il rencontrait pour la première fois, Jésus connaissait son passé : elle avait péché. Avec une parfaite délicatesse, il lui en fit prendre conscience.

- Ah ça, non! D'ailleurs ça n'a rien à voir ! rétorqua mon interlocutrice.

- Pourtant, il faut en parler : la cause de toutes les misères, c'est le péché. Mais ce n'est pas tout : Dans le Christ, le salut était aussi venu pour cette femme accablée, et il vient aujourd'hui pour vous. Vous serez délivrée du poids de vos péchés en croyant que le Sauveur du monde les a portés à votre place sur la croix.

Pour la femme de l'évangile, l'amertume fit place à la paix. Elle fuyait la compagnie, mais une fois libérée, elle oublia tout pour inviter les gens de la ville à venir voir le Christ.

De la même façon, le Christ veut ôter votre fardeau. Mettez toute votre confiance en Lui : Il sera votre Sauveur. Vous verrez comment il prend les siens entièrement en charge. Même s'il ne vous dévoile pas à l'avance les événements de votre vie, il les dispose Lui-même, avec sagesse et amour pour vous conduire vers le but qu'il a fixé pour vous.

Quant à l'avenir, pour vous donner un puissant encouragement, la Bible vous révélera, en détail, un fait extraordinaire : Jésus, le Seigneur, viendra bientôt chercher tout les siens. Il les emmènera pour toujours dans le ciel, où "il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine". (Apocalypse ch. 21 v. 4). Leur joie sera d'être toujours avec Lui.

Avez-vous, vous aussi, un sujet d'angoisse ?
Situation personnelle ?
Crainte devant un avenir qui s'assombrit ?
Vide laissé dans votre cœur par le matérialisme desséchant, ou par une religion formaliste ?
Guérison trop longue à venir ?
N'allez à aucun prix chercher du secours auprès des astrologues, magnétiseurs, voyantes, cartomanciennes, spirites, sorciers, ou magiciens... Il vous serait impossible de recourir à l'occultisme sans entrer dans le jeu, sans vous engager vous-même, un peu... ou beaucoup. On dit qu'il s'agit de phénomènes contrôlables. On prétend tirer de quelques observations fragmentaires des conclusions "scientifiques". On affirme : "Il n'y a rien de contraire à la religion".
Mensonge ! Dieu dit : NON, C'EST UNE ABOMINATION ! (Deutéronome ch. 18 v. 10 à 14). Derrière toutes ces pratiques, on trouve Satan, l'Adversaire de Dieu et des hommes, le séducteur, le menteur, le meurtrier, celui qui a instillé le péché dans le cœur de l'homme. Vous tomberiez sous sa dépendance. Il vous entraînerait dans de nouveaux tourments, à moins qu'il ne vous donne la fausse paix d'une conscience insensibilisée, dans l'ignorance de l'avenir que Dieu réserve aux adeptes de l'occultisme, s'ils ne se repentent pas : un châtiment éternel !

La vraie délivrance et la vraie paix vous sont offertes, mais par un tout autre moyen. En effet, la Parole de Dieu déclare que c'est par la foi que l'on est sauvé et conduit au bonheur :

"Le Seigneur Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs."(1 Timothée ch. 1 v. 15).

"Venez à moi vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerez du repos." (Matthieu ch. 11 v. 28).

"Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa vie pour les brebis." (Jean ch. 10 v. 11).

LISONS, DANS LE NOUVEAU TESTAMENT, L'ÉPITRE AUX HÉBREUX :
"Dieu ... nous a parlé dans le Fils ... resplendissement de sa gloire et empreinte de sa substance, (qui), ayant fait par lui-même la purification des péchés, s'est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux." (Hébreux ch. 1 v. 2 et 3).
Le Dieu d'éternité s'approche de l'homme dans la personne de son Fils Jésus Christ, venu sur la terre pour nous parler de salut et de paix.

LISONS ENCORE :

"Le Fils a fait par lui-même la purification des péchés". De quoi s'agit-il ? Avons-nous donc besoin d'être purifiés ? Et, de quoi ?
prenons conscience que l'homme se trouve séparé de Dieu à cause de sa souillure morale, conséquence du péché. Une simple pensée de convoitise ou d'orgueil est odieuse pour le Dieu juste et saint. Elle nécessite une œuvre de purification tout autant que les péchés les plus graves. Eh bien, Jésus, le Fils de Dieu, a donné sa vie sur la croix pour ôter les péchés de tous ceux qui mettent leur confiance en Lui.

Puis, ayant accompli cette œuvre, le Fils, dans toute la dignité de son Etre, "s'est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux". Ne cherchons donc plus le Fils de Dieu sur la croix, encore moins dans le tombeau (Christ est ressuscité), mais contemplons-le dans le ciel même, à la droite de Dieu.

Les Hébreux portaient grand honneur aux anges. Ainsi, dans la suite du chapitre, sept textes de l'Ancien Testament sont cités pour les convaincre (et nous avec eux) que le Fils éternel de Dieu est réellement digne, et seul digne, comme le Père lui-même, de recevoir l'honneur dû à Dieu. Qu'on le considère dans l'humanité qu'il a revêtue, ou dans son éternelle divinité, il est infiniment au-dessus des anges, simples créatures qui lui doivent l'hommage.

Celui qui, dans sa nature divine, est éternellement Dieu le Fils - est Fils de Dieu dans son incarnation également. Il prend la nature humaine sans cesser d'être Dieu, et, devenu homme, il est aussi reconnu comme le Fils de Dieu :

1 - "Tu es mon Fils, moi je t'ai aujourd'hui engendré."

2 - "Moi je lui serai pour père, et lui me sera pour fils." (Hébreux 1, v. 5 - Psaume 2 v. 7 - et 1 Chroniques ch. 17 v. 13) est prééminent par rapport aux anges. Le titre de Premier-né ne se rapporte nullement à sa naissance terrestre, mais à la position de suprématie absolue du Fils sur de simples serviteurs (Lisez le Psaume 89, verset 27)

3 - "Qui fait ses anges des esprits, et ses ministres une flamme de feu." (Hébreux 1, v. 6 et 7 - Psaume 97 v. 7 - et Psaume 104 v. 4) -- a reçu la domination universelle et éternelle.

5 - "Quant au Fils : Ton trône, ô Dieu, est aux siècles des siècles." (Hébreux 1, v. 8 et Psaume 45 v. 6) -- a reçu le nom réservé à Dieu pour exprimer son existence éternelle, "le Même".

6 - "Toi, tu es le Même, et tes années ne cesseront point." (Hébreux 1, v. 12 et Psaume 102 v. 27 [lire Deutéronome ch. 32 v. 39] -- attend, déjà élevé dans la gloire divine, le jour de son triomphe final.

7 - "Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds." (Hébreux 1, v. 13 et Psaume 110 v. 1).

Aujourd'hui des voix s'élèvent pour nier la divinité éternelle de Jésus, le Fils de Dieu. Il faut leur résister, et pour résister il faut être solidement ancré à ces sept paroles de Dieu, et à d'autres textes analogues. Ne voulez-vous pas apprendre à mieux connaître le Fils de Dieu ?

Cherchez vous-même, dans la Bible, ces versets où l'on découvre sa grandeur divine, notamment dans l'évangile selon Jean. Écoutez l'homme aveugle de naissance, cité dans cet évangile, chapitre 9, verset 38.

Convaincu d'avoir rencontré le Fils de Dieu, "il dit : Je crois, Seigneur, et il lui rendit témoignage."

(fascicule extrait de la série "l'Appel")


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